Kanaho
Messages : 504 Date d'inscription : 18/03/2012 Age : 29
| Sujet: Kanaho [Background] Sam 21 Avr - 3:43 | |
| Introduction Je me souviens...
Il y a de cela une trentaine de lunaison, les charognards agglutinés autour des carcasses ayant péri par ma dague, Wapins, Pious, Tofus, Bouftous, des habitants du Monde des Douzes, héros ou paria; de cette lutte constante pour ma propre survie, pour résister au mieux aux attaquants en voulant à ma chair, à mon sang. Le jour où j'ai appris qui j'étais, d'où je venais. Mes parents tout deux disciple de Sram mais pas que... .
Une matinée comme les autres, en fouillant dans la bibliothèque de mon père, je suis tombé sur ce qui allait changé ma vie, aujourd'hui et à jamais. un livre, un grand livre, il devait faire la taille de mon avant-bras, de couleur rouge avec quelques taches de bordeaux et la reliure dorée avec comme titre "La famille Rbak" tel est le nom commun de ma famille. J'ai toujours eu une passion débordante pour les livres, c'est donc avec engouement que j'ai dévoré ce livre dont la grande majorité des textes était écrit dans un langage qui n'est plus utilisé depuis au moins mille ans. A la fin du livre se trouvait une carte, avec une destination, m'apprendrais t'elle encore plus sur mon passé que ce que je ne sais déjà ?
Le lendemain, je mis donc sur la route avec un sac contenant des provisions pour tenir une semaine sans avoir besoin de me réapprovisionner, mon feu de l'amour pour éclairer mes nuits, et évidemment la fameuse carte. Durant ce fameux périple je bravi moult danger du simple troupeau de bouftous au hordes de bandits riktus en ayant après ma bourse. Je parcouru les mers n'existant pas sur la carte, les plaines et les déserts arides pour finalement arriver à ma destination. Devant moi se trouvait une bâtisse énorme avec sur la porte d'une dizaine de mètres de haut une vielle plaque en or où on pouvait y lire "B*bl**thè*ue du ..." le reste était manquant, la plaque semblait détruite en partie. La pluie se leva brusquement et c'est sans réfléchir que j'entra dans l'ouverture que le temps à créer dans la porte en bois.
J'étais arrivé dans une grande pièce avec de nombreux couloirs menant tous à d'autres pièces. Chacune de ces pièces était remplie de livres de toutes tailles et de toutes couleurs cependant ils respectaient tous un ordre alphabétique très stricte. Parcourant les livres et les pièces tous plus intéressant les uns que les autres, je me trouva sans m'en rendre compte en face de ce à quoi je n'aurais jamais pu me préparer. Un trône sur lequel se trouvait un livre qui semblait avoir bravé le temps bien mieux que tout les autres livres que j'ai croisé dans cet endroit jusqu'à présent. Avec une couverture qui sera marquée à jamais dans mon esprit. Elle était blanche, des os bleu l'ornait et la reliure était identique à celle du livre dans lequel j'ai trouvé la carte qui m'a amenée dans cet endroit qui n'a pas reçu la moindre visite depuis un bon bout de temps. Le livre ne possédait étrangement aucun titre mais il s'est avéré que ce livre était le "carnet de bord" du maître de cette bibliothèque. Je commença à le lire et je ne pu m'en détacher, il était si passionnant. Plus j’avançais dans le livre et plus j'étais abasourdi par ce que j'étais occupé de lire. J’appris notamment que le propriétaire avait eu un enfant qu'il avait abandonné au temple sram du village d'Amakna. Le nom de cet enfant était Philo Rbak. je tomba par terre de stupéfaction devant cette nouvelle, j'étais occupé de lire le journal de mon ancêtre. Qui n'est autre que le légendaire ... maître corbac. Je n'en revenais pas, je devais continuer de lire, savoir ce qu'il était devenu, c'était ma priorité absolue. Le livre était tellement imposant que j'en ai pris plusieurs jours pour arriver à la fin. Durant cette période j'en avait complétement oublié de faire quoi que ce soit d'autre manger, boire ou même dormir. J'ai donc appris que son fils est devenu par la suite disciple de sram que il a lui-même par la suite eu des enfants mais seul l'un d'entre eux a survécu au chaos d'Ogrest. Le maître corbac y a lui aussi survécu mais à disparu et personne ne l'a revu depuis. Sur la quatrième de couverture, se trouvait une clef. Je fis un tour de la pièce minutieusement afin de trouver ce que cette clef pouvait bien ouvrir. Au bout de trois heures de recherche intensive, je me décida à bouger les meubles. Un après l'autre je ne trouvais toujours rien. Il ne restait devant moi plus que la dernière bibliothèque et c'est avec un grand soupir de soulagement que je me rendis compte que derrière ce meuble ce trouvait une porte. Je m'empressa de sortir la clef de mon sac quand je me rendis compte que la porte ne possédait aucun cadenas et qu'elle n'était pas verrouillée. Ma curiosité me poussa à aller jeter un coup d’œil sur ce qu'il y avait de l'autre coté, je poussa donc la porte. Dans un grincement infernal, je découvris un large escalier menant vers le bas. C'est donc dans le sombre le plus total que je commença ma descente. Au bout de cet escalier se dressa devant moi une paroi, je tapota donc les murs se trouvant sur les cotés, je découvris une torche que je m'empressa d'allumer.
Devant moi se trouvait une vitrine entièrement composée de verre avec à l’intérieur une faux, sans aucun doute celle de l'ancien propriétaire des lieux. Elle m'éblouissait de sa splendeur, elle était entièrement noire avec la lame mauve. La vitrine semblait avoir rempli son travail puisque la faux semblait en parfait état. Je sorti donc ma dagues et commença à frapper de grands coups puissant sur la vitre au bout d'une dizaine de minutes et à bout de force, je m'était écroulé par terre de fatigue. Ouvrant les yeux faiblement, je fus ébloui par un reflet venant de par terre effectivement, un tout petit cadenas bloquais la porte, m’empêchant ainsi de l'ouvrir. Je me releva comme portée par une force venue de l'espoir d'obtenir un objet mythique qui aurai suscité le désir chez toutes les personnes qui seront amenée à croiser mon chemin. Je sorti donc à nouveau de mon sac cette clef et miracle elle convenait parfaitement à la serrure. J'attrapa avec attention la magnifique faux que j'avais en face de moi.
Je me souviens ... ce jour là, j'ai pris la décision de ne plus me battre, de ne plus régler mes problèmes, de prôner ma supériorité uniquement avec la faux fraichement obtenue. C'est donc le livre à l'intérieur de mon sac et la faux à la main que je pris le chemin du retour. | |
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